dimanche 3 septembre 2017

Et si on s'aimait ?

Bonjour, bonsoir !

Je vous retrouve aujourd'hui pour vous parler d'un sujet qui sort complètement de ma zone de confort. Je vous parle de body positive.


  • Reprenons depuis le début

J'ai bientôt 24 ans et autant d'années marquées par des problèmes de poids. J'ai toujours été ronde. De toute petite. Enfant j'étais toujours la plus ronde, de même lors de mon adolescence. Mais depuis quelques années le phénomène s'est accentué.

En effet, j'ai la chance de cumuler les facteurs favorisant le surpoids.
En premier lieu le facteur familial. Toutes les femmes de ma famille sont rondes, vraiment toutes. Que ce soit du côté de ma mère comme de mon père elle sont toutes la même morphologie : petites (environ 1m 60) à forte poitrine et toute la panoplie qui vient avec : fesses, hanches, cuisses et bien sûr ventre. Alors si la génétique ne semble avoir épargné personne dans ma lignée, je ne vois pas pourquoi elle le ferait pour moi.
De plus, je viens d'une famille qui aime manger, pour qui le repas est un moment important car c'est le moment où on se retrouve et où on partage énormément de choses. Ainsi, nous aimons beaucoup la bonne bouffe, même si on fait toujours attention à ce que l'on mange, rapport à nos morphologies. En bref, la bouffe c'est important.

Ensuite, j'ai déclenché très jeune une puberté précoce qui s'explique par un dérèglement hormonal. Et devinez quel est le traitement proposé ? Des hormones, vous avez gagné !
J'ai changé plusieurs fois de traitement au cours du temps, et chaque changement s'est accompagné de la prise de 5 à 10 kilos. Kilos que je n'ai jamais réussi à perdre par la suite.

Alors comme vous pouvez vous en douter, depuis toutes ces années j'entends le même discours.
« Vous devez perdre du poids Mademoiselle. » Injonction gentiement prodiguée par la société, par les médecins (à l'exception de mon médecin génraliste qui connaît plusieurs femmes de ma famille et qui a compris le pourquoi du comment) et de plus en plus par les réseaux sociaux (merci Instagram!) ; injonction qui fait toujours plaisir comme vous pouvez vous en douter. Je ne compte plus les fois où je suis sortie du cabinet d'un médecin avec un goût amer dans la bouche, l'impression d'être un caca et l'envie de pleurer. Parce que c'est bien connu les médecins ont un tact de malade.

Alors, si j'ai depuis longtemps compris que je n'aurai jamais la morphologie de Kate Moss, j'ai de nombreuses fois songé qu'avoir moins de ventre, moins de fesses, moins de hanche serait tout de même plus esthétique. J'ai donc fait plusieurs régimes, entamé des programmes sportifs... Lorsque ça a marché, ça a été difficile et ça n'a pas duré : dès que je remangeais normalement, je reprenais les kilos durement perdus.

La société, les médecins, la quête de la minceur, la comparaison malsaine que je fais à chaque fois que je rencontre quelqu'un ont fait que j'ai commencé à culpabiliser, vis à vis de mon propre corps, de ce que je mangeais, de la façon dont je mangeais. C'est encore le cas aujourd'hui. Dès que je me fais plaisir en achetant une viennoiserie, un soda ou une barre chocolatée, je culpabilise, me demandant ce que peuvent bien penser les gens autour de moi. « Ils doivent se dire que ce n'est pas étonnant que je sois ronde, je mange … au goûter. Elle, elle peut se le permettre, elle a un corps de rêve. ». Pourtant j'essaie de manger le plus équilibré possible, je fais attention à ce que je mange sans pour autant oublier de me faire plaisir de temps en temps. Mais cette assiette de frites que j'ai pris à la cantine parce que c'est jour de frites, je vais la regretter tout le repas et une bonne partie de l'après-midi.

Bref, je pense que vous avez compris qu'entre mon corps et moi c'est pas toujours la joie. Il y a des jours avec et des jours sans. Mais même les jours avec, la culpabilité est proche, la peur du regard des autres aussi.


  • Et il y a quelques jours...

J'ai passé l'après-midi avec une copine de classe. Autour d'un frozen yogurt (que j'ai pris nature et que j'ai agrémenté de fraises, franboises, kiwi, ananas et chocolat fondu. Chocolat qui m'a bien sûr fait culpabiliser) nous avons discuté de sport, d'alimentation, de corps, … De la vie quoi.

Et puis, alors que je lui racontais que mon corps et moi on n'est pas toujours copains elle m'a dit quelque chose. Une toute phrase, quelque chose qui aurait pu passer inaperçu, que j'aurais certainement pris à la rigolade si je n'avais pas eu besoin de l'entendre à ce moment-là, une chose à laquelle j'aurais pu répondre un simple « merci » et que j'aurais pu oublier deux minutes plus tard. Mais non. Au lieu de ça, j'ai pris une énorme claque.

« Mais enfin Caro, t'es magnifique... »

TU. ES. MAGNIFIQUE.
Trois petits mots. Trois petits mots qui ont mis en perspective toute la façon que j'avais de me voir.
C'est vrai. Elle a raison. Ce n'est pas parce que je suis ronde que je ne peux pas être belle. Ce n'est pas parce que je suis ronde que je ne peux pas être bonne, désirable, que je ne peux pas attirer le regard de quelqu'un, faire envie à quelqu'un...


  • Et maintenant ?

Cela fait maintenant plus de dix jours que j'ai pris cette énorme claque et je peux déjà vous dire qu'il n'est pas facile de toujours garder ceci à l'esprit. Cette dernière année n'a pas été des plus faciles, notamment à cause de mes études et j'ai laissé ce mal-être prendre de plus en plus de place dans ma vie : je me compare aux êtres humains qui m'entourent et la vision que j'ai de moi (qu'elle soit faussée ou non) est toujours celle de l'éléphant au centre de la pièce. A l'heure où j'écris ces lignes cela fait trois jours que je suis dans une période creuse avec mon corps.

Pourtant, les choses avaient commencé à changer depuis le début de l'été. D'abord je suis partie en vacances et, contrairement à ce que j'aurais pu penser, je n'ai pas eu peur de montrer mon corps sur la plage. Ensuite j'essaie d'abandonner mes produits cosmétiques pour une alternative plus naturelle (je vous en parlerai dans un autre article si ça vous intéresse) et cela s'est accompagné de soins de corps que je ne faisais pas auparavant. Ainsi, je prends doucement l'habitude de nourrir ma peau avec de l'huile de coco, ce qui me confronte directement à mon corps. Ca a été pour moi une manière de me redécouvrir : mes jambes, mes cuisses, mon ventre, mes seins, mes bras... Je prends soin de tout ce petit monde et ça me fait du bien.


  • Qu'est-ce qu'on fait alors ?

Je sais que l'acceptation de soi et l'amour de soi est un processus long et difficile; il y aura toujours des hauts et des bas. Je sais également que nous sommes tous humains et qu'il est pratiquement impossible de s'aimer pleinement. Mais si nous ne nous aimons pas nous-mêmes, qui le fera à notre place ? C'est pour cela que j'ai envie d'entamer ce processus, doucement, à pas de mouche certains jours, à pas de géant le lendemain et parfois à reculons. Je serai peut-être obligée de mettre en place des adaptations, mais rien de drastique comme ce que j'ai pu faire par le passé. A l'heure où je vous parle je pense peut-être à modifier quelques petites choses dans mon alimentation et à me remettre doucement au sport, me remuscler. Toutefois si je mets en place quoi que ce soit je sais que je devrai garder en tête que je fais ça pour moi, pour me sentir bien et non pour perdre du poids, pour rentrer dans une norme ou autre objectif malsain.

Je ne sais pas ce que j'arriverai ou non à faire, à changer mais ce ne serait pas plus mal de pouvoir se regarder entièrement dans une glace et se trouver jolie sans pointer derrière tous les défauts que l'on se trouve.

En conclusion, je n'ai qu'une chose à vous dire : aimez-vous tels que vous êtes, oubliez le regard des autres car celui qui compte le plus au final c'est le votre. Si vous ne vous aimez pas vous-mêmes personne ne le fera à votre place. C'est la leçon que j'essaie de comprendre aujourd'hui.

mardi 15 août 2017

Troie : Le seigneur de l'arc d'argent - David Gemmell

Bonjour, bonsoir !

Je vous retrouve aujourd'hui pour vous parler du premier tome de la saga Troie écrite par David Gemmell : Le seigneur de l'arc d'argent. Cette saga a été un réel coup de coeur, de façon tout à fait différente de Phobos ou de la Passe-Miroirs, par exemple. Mais quel coup de coeur ! Je suis très anxieuse à l'idée de vous en parler, de peur de ne pas faire justice à cette saga qui vaut vraiment le détour !

Je viens donc de terminer le roman de Raphaëlle Giordano qui a été une déception. J'ai déjà essayé de commencer ce roman mais, force est de constater, que ce n'était pas le moment. Pourtant il me paraît plus que prometteur : un récit concernant la guerre de Troie. Il faut savoir que je suis assez fascinée par la mythologie grecque, ses dieux et ses héros. Je ne vois pas ce qui pourrait me déplaire. C'est décidé, je me lance, j'ai bien besoin d'une valeur sûre en ce moment.



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Titre : Troie, Le seigneur de l'arc d'argent
Auteur : David Gemmell
Edition : Milady
Nombre de pages : 672 pages
Date de parution : 21 octobre 2016

Résumé :
" La ville de Troie est déchirée par les intrigues et la traîtrise.
En dehors des murs de la cité mythique, des ennemis assoiffés de sang convoitent ses richesses et conspirent à sa chute.
Trois individus vont se dresser et changer la destinée des nations : Hélicon, le jeune prince de Dardanie, la prêtresse Andromaque à la volonté d'acier, et le légendaire guerrier Argurios, solitaire et uniquement motivé par son besoin de vengeance. C'est une époque de bravoure et de trahison. Une époque de bains de sang et de terreur. Une époque pour les héros !"




Dans ce roman le lecteur se retrouve donc propulsé en pleine période de la Grèce antique. Nous allons rencontrer les personnages d'Hélicon, prince de Dardanie, qui est un petit royaume situé en méditérranée, Andromaque, jeune fille en passe de devenir une prêtresse d'Artémis sur l'île de Théra qui est arrachée à sa vie de recluse pour être mariée à Hector, prince de Troie et enfin Argurios, un guerrier mycénien en disgrâce, à l'aube de la si célèbre guerre de Troie.

J'ai tellement aimé ce roman que je ne sais pas bien par où commencer...

En ce qui concerne les personnages on va suivre Hélicon, Andromaque et Argurios, présentés comme étant au centre de l'histoire qui va se dérouler sous nos yeux. Mais vous vous doutez bien qu'on va retrouver pléthore d'autres figures célèbres de la guerre de Troie : Pâris et Hélène, le roi Priam, sa femme Hécube, Cassandre, et bien évidemment les grands Hector, Achille et Ulysse.
Je ne vais pas trop développer les différents personnages de peur de trop en dire. Je pense qu'il est bon que le lecteur les découvre au fur et à mesure de sa lecture, sans quoi la surprise et le plaisir de rencontrer ces différentes personnalités n'en serait que gâché.

Dans cette saga David Gemmell nous dépeint la guerre de Troie telle qu'elle aurait pu se passer. Ici, pas d'intervention du divin ou toute autre force surnaturelle, bien que les dieux soient régulièrement mentionnés. Cette approche très réaliste des événements rend la lecture très étonnante. On a beau connaître la légende par coeur, on ne peut qu'être surpris par ce que l'on découvre : certes, Ulysse est un grand stratège mais c'est avant tout un roi très sympathique doublé d'un marchand qui adore raconter des histoires, le talon d'Achille n'est pas vraiment son talon, le cheval de Troie n'a rien à voir avec le cheval de bois utilisé pour piéger les troyens...

On se rend vite compte que l'auteur a pris soin de trouver des explications rationnelles à tous les mythes que l'on connaît par coeur et que l'on a vu mille fois se jouer devant nos yeux. Cela ajoute de la force à son roman : même si on sait ce dont on va nous parler, on ne peut s'empêcher d'être surpris.

L'histoire prend relativement son temps. Je m'explique : il se passe énormément de choses au cours de la lecture, toutefois, la situation se met peu à peu en place, les intrigues se développent, les personnages se dévoilent... Tout nous laisse présager une suite des plus alléchantes !

Si les intrigues politiques et les guerres de pouvoir ne sont pas votre tasse de thé, passez votre chemin. Pour les autres je ne pourrais que trop vous conseiller la lecture de cette saga car elle contient tous les éléments pour en faire une bonne trilogie.

Avant de conclure, je voudrais souligner un tout petit point négatif concernant la chronologie des événements. En effet, il m'a fallu plus d'une cinquantaine de pages pour arriver à déterminer à quelle époque se déroulaient les événements qui m'étaient narrés. J'ai eu un peu de peine à déterminer si l'intrigue se déroulait avant ou après la guerre. Entendez bien, je me doutais que l'intrigue prenait place avant, je ne voyait où nous pourrions aller autrement. Toutefois, quelques éléments narratifs me faisaient douter. Alors si vous êtes comme moi : l'intrigue se place avant la début de la guerre.

En bref, je ne saurais que trop vous conseiller ce premier tome ! Cette saga s'annonce épique et je ne pense pas exagérer en vous disant que pour la faire courte, je dirais qu'il s'agit d'un Game of Thrones à la sauce grecque. (Toutes proportions conservées bien évidemment, l'univers de Georges R.R. Martin est plus riche, mais dans l'idée on assiste au même genre d'événements.). 

Et toi ? Tu as lu la saga Troie de David Gemmell ? Tu as aimé ? Tu as envie de la lire ? Dis-moi tout !

mardi 11 juillet 2017

Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une - Raphaëlle Giordano


Bonjour, Bonsoir !
Je vous retrouve aujourd'hui pour vous parler de Ta nouvelle vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une de Raphaëlle Giordano. J'ai lu ce roman au mois de mars (je suis très en retard sur mes chroniques) alors que j'étais toujours en panne suite à ma lecture du dernier tome de Phobos, fin 2016.

Depuis trois mois, aucune de mes lectures n'est satisfaisante. Fait rare, j'ai même abandonné ma dernière lecture en cours de route. J'ai beaucoup d'espoir en celle-ci. Cela fait un moment que je vois traîner ce livre dans les librairies, le titre est sympathique, la couverture est jolie. Je vais lui laisser une chance, il semble faire partie de ces lectures doudou dont je raffole tant depuis quelques mois. Avec de la chance il va me remettre le pied à l'étrier ! J'ai reposé Les figures de l'ombre hier soir, je suis fatiguée, je ne vais pas veiller tard ce soir. Je me lance, on verra bien.

Dans ce roman, on va rencontrer Camille qui a, en apparences, tout pour être heureuse : un mari, un boulot à mi-temps, un fils... Bref, une petite vie bien rangée. Que demander de plus ? Pourtant, Camille n'est pas heureuse. Lorsqu'elle rencontre Claude, un routinologue, il voit très vite que quelque chose ne va pas et lui propose alors de suivre une thérapie d'un nouveau genre pour reprendre sa vie en main. D'abord sceptique Camille finit par accepter sa proposition.

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Titre : Ta nouvelle vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une
Auteur : Raphaëlle Giordano
Editions : Eyrolles
Nombre de pages : 217 pages
Date de parution : 17 septembre 2015

Résumé : 
"Camille, trente-huit ans et quart, a tout, semble-t-il, pour être heureuse. Alors pourquoi a-t-elle l'impression que le bonheur lui a glissé entre les doigts ? Tout ce qu'elle veut, c'est retrouver le chemin de la joie et de l'épanouissement. Quand Claude, routinologue, lui propose un accompagnement original pour l'y aider, elle n'hésite pas longtemps : elle fonce. A travers des expériences étonnantes, créatives et riches de sens, elle va, pas à pas, transformer sa vie et repartir à la conquête de ses rêves..."





J'ai donc commencé ma lecture de ce roman suite à la déception des Figures de l'ombre. J'espérais me lancer dans la lecture d'un livre doudou comme je les aime tant depuis quelques mois. Un livre où on retrouve des personnages qui ont envie de reprendre leur vie en main, qui recommencent à zéro, qui recherchent une nouvelle vie dans laquelle ils se sentent bien... Bref, un livre léger !

Alors certes, j'ai retrouvé toutes ces thématiques dans ce roman... Pourtant, ça ne l'a pas fait pour moi. Je n'ai pas détesté. Mais je n'ai pas aimé pour autant. Laissez-moi vous expliquer pourquoi.

Camille va suivre une thérapie dont le but final est de retrouver une vie heureuse. Pour cela, elle va apprendre à pointer du doigt, exactement, toutes les choses qui font qu'elle n'est pas satisfaite de sa vie, à ressortir du bonheur de chaque chose, chaque acte du quotidien et enfin à se satisfaire de ce qu'elle a en mesurant sa "chance".

Si je comprends le concept du roman et la démarche de l'auteur, je n'ai pas du tout été happée par ma lecture. Je ne saurais trop expliquer pourquoi : trop de bons sentiments ? est-ce trop simple ?

Je dois dire que je reste dubitative quant au fait que les conseils distillés au sein du roman soient suffisants pour effectuer des changements tels que ceux que Camille entreprend tout au long de la lecture. En effet, je trouve que tout semble trop facile pour notre héroïne : elle a un mari arrangeant, qui s'adapte facilement aux changements entrepris par sa femme, un fils compliant, une entreprise qui se monte très facilement et dont le démarrage est idyllique (je n'ai jamais monté d'entreprise moi-même mais il me semble que c'est une peu plus compliqué que ça ; il m'a semblé que Camille rencontrait très peu de complications)...

Je n'ai pas cru aux circonstances de la rencontre entre Claude et Camille et au fait que celui-ci comprenne sur-le-champs que quelque chose d'aussi profond qu'une remise en question de sa vie existe chez Camille. Cette dernière m'a par ailleurs assez vite agacée. Je suis peut-être méfiante mais j'ai trouvé qu'elle faisait très facilement confiance à Claude : elle fonce les yeux fermés et fait confiance à cet homme qu'elle ne connaît pas, lui laissant la possibilité de suggérer des changements et adaptations alors qu'il ne sait pratiquement rien d'elle. De plus, qui décide d'accepter de se laisser guider par quelqu'un qu'on ne connaît pas, sans prendre le temps d'effectuer des recherches sur sa profession ? Je ne suis pas amenée à devenir routinologue mais orthophoniste, et j'ose espérer qu'avant de venir me consulter mes futurs patients seront un peu au courant de ce que je fais. Et encore, dans mon cas, je pense qu'à peu près tout le monde connaît (au moins de nom) ma future profession et est persuadé de son existence. A ma connaissance le métier de routinologue n'existe pas et j'aurais fait un minimum de recherches avant de me lancer dans la démarche qu'entreprend Camille avec Claude.

Pour finir, le twist final ne m'a absolument pas convaincue: je l'avais vu venir à des kilomètres !

Alors certes, ce roman se veut être une lecture légère dans laquelle le lecteur peut piocher des idées pour rééquilibrer sa vie et atteindre une certaine forme de bonheur, mais j'attends toujours de mes lectures d'être surprise, et à défaut, de croire à ce qui m'est raconté.

Encore une fois, je fais face à une grosse déception en ce début d'année 2017. Je ne sais pas si c'est parce que j'en attendais trop ou si d'autres facteurs ont participé à ma déception, mais toujours est-il que ça ne l'a pas fait pour moi. 

Je tiens à rappeler que je ne tape jamais sur un livre pour le plaisir de lui taper dessus, je souhaite simplement expliquer pourquoi je ne l'ai pas aimé même si je comprends qu'on ai pu l'apprécier et si je respecte les opinions de chacun. J'ai trouvé trop de défauts à cette lecture pour y croire et accepter de me laisser porter. Toutefois, si vous avez aimé, je suis curieuse de connaître votre avis. 

Et toi ? Tu as lu Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une ? Tu as aimé ? Je suis curieuse de lire ton avis ! Dis-moi tout !

mercredi 5 juillet 2017

Ces livres que je voudrais lire cet été

Salut !

Je vous retrouve aujourd'hui pour vous parler de l'été ; et plus précisément des livres que j'aimerais lire durant cette période.

Je pense que vous comprendrez que le but est ici de faire diminuer au maximum ma Pile à Lire, étant donné que pour une fois je ne vais pas travailler cet été. En effet, j'ai le sentiment que l'année qui s'annonce sera longue et que je ne pourrai pas consacrer autant de temps que je le voudrais à la lecture.

Je dois avoir un côté un peu maniaque alors j'ai essayé de respecter un chiffre rond : je vais donc vous présenter pas moins de 15 livres.

  • Le goût du bonheur : Gabrielle, Marie Laberge
Je commence par vous parler de la trilogie Le goût du bonheur de Marie Laberge. Cette saga familiale se divise en trois tomes : Gabrielle, Adélaïde et Florent.

Je n'ai pas trop d'informations concernant l'intrigue de ce roman. J'ai eu beau entendre Margaud Liseuse en parler, j'ai tout fait pour me tenir loin du synopsis, tant je souhaite me laisser surprendre par cette saga.
On va retrouver une famille, au début du XXéme siècle, pour qui tout semble aller bien, en cette période de crise. Au cours de la saga, on va suivre les différents personnages : tout d'abord Gabrielle, la mère, Adélaïde, sa fille et Florent, le fils.

  • Le jour où Anita envoya tout balader, Katarina Bivald
J'ai lu à la rentrée dernière La bibliothèque des coeurs cabossés de la même auteur. J'avais beaucoup aimé l'histoire qu'elle avait choisi de nous raconter : celle de Sara, jeune suédoise qui, suite à la perte de son travail de libraire, entreprend un voyage aux Etats-Unis pour y rencontrer sa correspondante, Amy, vieille dame de Broken Wheels.

Ainsi, lorsque j'ai vu que son deuxième roman était paru, j'ai patiemment attendu sa sortie en poche avant de me le procurer. Dans ce dernier on va faire la rencontre d'Anita, qui travaille en supermarché. Le jour où sa fille la quitte pour entrer à l'université, elle décide de réaliser ses rêves d'adolescente. Je pense que cette lecture sera de ces lectures doudou dans lesquelles il est si bon de se plonger, et où on rencontre des personnages hauts en couleurs qui savent rester optimistes malgré les difficultés que leur oppose la vie.

  • Orgueil et Préjugés, Jane Austen
Ici, il s'agit d'une relecture. En effet j'ai déjà lu ce roman il y a de ça plusieurs années, quelque temps après avoir passé mon bac, je pense. Autant être honnête : je n'ai pratiquement aucun souvenir de cette lecture, si ce n'est que j'avais beaucoup aimé.

Toutefois je pense que j'étais encore un peu jeune pour comprendre tous les tenants et les aboutissants d'un tel roman. Depuis deux ans j'essaie de m'ouvrir à la littérature classique et notamment la littérature anglaise. Je pense que Jane Austen est incontournable, et peut-être parmi les mieux placés pour moi : elle est connue pour ses romances.

  • Jane Eyre, Charlotte Brontë
Ce roman raconte l'histoire de Jane Eyre, petite fille, orpheline recueillie par sa tante. Enfant, elle est maltraitée par cette parente et les enfants de celle-ci. Elle entre ensuite dans un internat où son éducation sera faite avant de devenir enseignante et de tomber amoureuse du père d'un de ses élèves : Mr Rochester.

Encore une fois il s'agit d'un grand classique de la littérature anglaise que j'ai très envie de lire. Une de mes amies l'avait lu lors de sa licence d'anglais et me le conseille depuis. Je me suis alors lancée ! ... Et je ne l'ai jamais lu. Mais peut-être vais-je y remédier cet été ?

  • Rigante, L'épée de l'orage, David Gemmel
J'ai lu en début d'année une première saga de cet auteur : Troie, dont je vous parle très bientôt. Mon frère m'a offert les deux premiers tomes à Noël et je les ai dévorés en quelques semaines. Je me suis précipitée en magasin pour me procurer la suite et je me suis alors rendu compte que le nom de l'auteur était accompagné de celui de sa femme sur la couverture du troisième volet.

Après une rapide recherche j'ai appris qu'il est mort au court de l'écriture de ce dernier, mais j'ai également pu constater que, de son vivant, il avait été plutôt prolixe.

Ni une ni deux, j'ai décidé de commencer une autre de ses sagas : Rigante.

  • L'amie Prodigieuse, Elena Ferrante
Je pense que personne n'a pu passer à côté de ce roman que l'on voit partout en ce moment. J'ai cru comprendre qu'il s'agit d'une saga en trois tomes.

Pour être honnête je ne sais pas trop de quoi il s'agit mais je sais qu'on me l'a beaucoup conseillé. Ajouté à cela le fait qu'on le voit partout et c'en est fini de moi !

  • Shannara, l'épée de Shannara, Terry Brooks
J'ai découvert il y a un peu plus d'un an une série nommé Les chroniques de Shannara. Je l'aimais beaucoup, tant pour son intrigue que ses personnages ou encore son univers.

Il y a quelques semaines, je me suis rendu compte qu'elle est en fait tirée d'un livre, ou plus précisément d'une saga. Etant donné que la chaîne de télévision qui diffusait la série ne semble pas lui donner de suite, j'envisage d'entamer une lecture des romans au cours de l'été.

Visiblement l'auteur a écrit pas moins d'une vingtaine de livres autour de cet univers mais je pense me contenter (pour le moment) de la première trilogie. J'ai entendu dire que le premier tome ressemble beaucoup au premier tome du Seigneur des Anneaux, mais je n'ai jamais lu cette saga (que voulez-vous j'ai jamais dépassé le premier chapitre) alors cela m'est bien égal !
Petite mention pour les magnifiques couvertures des nouvelles éditions chez J'ai Lu !

  • Belgravia, Julian Fellowes
Julian Fellowes est le créateur de la série Downtown Abbey. Je ne l'ai jamais vue mais je n'ai pas pu passer à côté de son immense succès.

Dans ce roman, il nous entraîne dans l'Angleterre du XIXème siècle. Sophia, jeune femme de haute naissance, va voir sa vie bouleversée lors d'une soirée mondaine à quelques heures de la fameuse bataille de Waterloo. Il s'agit d'un roman à base d'intrigues de cours, de pouvoir et de romance, tout ce que j'aime.

  • Le lion, Joseph Kessel
Ce roman se situe dans une réserve du Kenya. Patricia, une petite fille, va faire la connaissance de King, un lion. Petit à petit nous allons assister à la naissance d'un lien très fort entre l'enfant et l'animal et à une amitié hors norme.

Ce roman est, semble-t-il, un classique de la littérature française qui me donne très envie, tant à cause de son cadre que de l'intrigue et de la relation qui va se développer entre les personnages.

  • La voleuse de livres, Markus Zusak
Les romans qui se passent pendant la seconde guerre mondiale ne sont pas ceux vers lesquels je me tourne habituellement. Au contraire, j'essaie des les éviter d'abord car ce n'est pas ma période préférée de l'histoire, ensuite parce que j'ai peur de me trouver au sein d'une ambiance beaucoup trop lourde.
Pourtant, La voleuse de livres a su attiser ma curiosité ; notamment grâce à son titre.

De ce que j'ai compris du résumé, on va rencontrer une petite fille qui, par trois fois, a rencontré la mort et y a échappé.

  • La cuisinière, Marie Beth Keane
Je vais être honnête : j'espère que ce livre va être une pépite !

Fraîchement débarquée en Amérique, Mary travaille comme lingère, puis comme cuisinière dans des maisons bourgeoises. Malheureusement, tous ses employeurs contractent, les uns après les autres, la typhoïde. Pourtant, Mary reste en parfaite santé. Les autorités sanitaires la placent alors en quarantaine afin d'étudier son étrange résistance. Mary va devoir se battre pour sa liberté.

  • Le comte de Monte-Cristo, Alexandre Dumas
L'année dernière je me suis attaquée à un grand classique de la littérature française : Les trois mousquetaires d'Alexandre Dumas. J'étais très excitée et très fébrile à la fois, de peur d'être déçue. Que nenni ! J'ai été très agréablement surprise ! Alors cette année, j'aimerais donner une chance à un autre grand classique, du même auteur : Le comte de Monte-Cristo.

Jeune homme bien sous tout rapport, Edmond Dantès s'attire toutefois les foudres de nombreux rivaux. Il est alors piégé par ses derniers et condamné à de la prison, le jour de son mariage, à quelques minutes d'épouser sa promise.
Edmond va alors passer 14 ans en prison, pendant lesquels un prêtre va faire son éducation. A sa sortie, il va prendre le titre de Comte et changer de nom afin d'assouvir sa vengeance.

J'ai vraiment très envie de découvrir ce roman (qui est une sacré brique, entre nous). En effet, j'espère retrouver une écriture et un rythme similaire à ce qui m'avait fait tant aimer Les trois mousquetaires. De plus je pense que nous ne pouvons pas nier que le résumé est très prometteur !

  • Mille femmes blanches, Jim Fergus
Je ne sais pas trop si je m'attends à aimer ce roman ou non, mais je pense qu'il va me révolter car certains passages risquent de heurter la féministe en moi.

En 1874, le président américain accepte de donner mille femmes blanches à un chef indien, qu'il va, pour la plupart prélever au sein de pénitenciers ou de prisons. On va alors suivre l'une d'entre elles, qui va apprendre la vie de squaw et la culture indienne. Peu à peu elle va assister à l'agonie du peuple qui l'a accueillie. 

Je ne sais pas si cette histoire est vraie ou non, je ne sais pas quels sont les termes du marché passé entre le chef indien et le président américain, mais j'attends beaucoup de cette lecture.

  • Geisha, Arthur Golden
Je vous parle ici d'un roman qui me fait envie depuis de nombreuses années, sans jamais avoir franchi le pas.

On va rencontrer Sayuri, une petite fille de neuf ans, qui va être vendue par sa famille à une maison de plaisir de Kyoto. Sayuri va d'abord jouer le rôle de servante avant de devenir la protégée d'une geisha qui va la former pour devenir geisha à son tour. Elle va peu à peu se faire un nom au sein du marché des plaisirs de la ville et va devoir lutter, face à de nombreuses rivales, pour garder sa place.

  • Le maire de Casterbridge, Thomas Hardy
Je repars encore dans les classiques de la littératures anglaise avec ce roman de Thomas Hardy.

Un soir, un homme va entrer dans une taverne avec sa femme et sa fille. Alors qu'il est soûl, il va vendre sa femme et sa fille, au client le plus offrant.
Bien des années plus tard, cet homme est devenu maire de la ville de Casterbridge et tente comme il peut de se racheter. C'est alors que son ex-femme et sa fille vont réapparaître.

A l'image du roman d'Alexandre Dumas, il s'agit d'un auteur que j'avais découvert par le biais d'un autre de ses romans : Loin de la foule déchaînée. J'avais beaucoup apprécié et je suis, depuis, curieuse de découvrir de nouvelles œuvres de Thomas Hardy.


MENTIONS SPECIALES
  • Everything everything, Nicola Yoon
Il est peut-être difficile d'être passé à côté de ce roman, entre le succès qu'il semble rencontrer et le film qui est sorti au cinéma il y a quelques semaines.

On va rencontrer une jeune fille atteinte d'une maladie, communément connue sous le nom d' "enfant bulle". Elle est donc cloîtrée chez elle depuis toute petite, jusqu'au jour où de nouveaux voisins vont arriver. Une amitié avec le fils de ces derniers va alors naître puis se transformer en amour. 

Ça ne vous fait pas penser à quelque chose ? Personnellement, l'intrigue me fait beaucoup penser à Nos étoiles contraires de John Green. Alors j'ai décidé de lui laisser sa chance (oui, l'été c'est fait pour découvrir de grands classiques mais aussi pour des lectures plus légères), mais il va falloir me convaincre car je sais que je vais avoir du mal à ne pas comparer mes lectures !

  • Juste avant le bonheur, Agnès Ledig
  • Pars avec lui, Agnès Ledig
Je termine enfin avec quelques mots sur ces deux romans d'Agnès Ledig, que j'ai achetés grâce à l'offre de l'été de chez Cultura (mais je crois qu'elle est aussi valable chez Carrefour, Leclerc et à la Fnac !).
Alors que je jetais un œil au résumé, j'ai commencé à discuter avec une femme qui les avait lus et qui les avait énormément aimés. Je suis très friande de recommandations faites par des inconnus alors que je déambule dans les rayons. Du coup, ils ont vite atterri dans mon panier !
Je ne vais pas trop m'attarder sur les intrigues de ces romans mais sachez qu'ils ont l'air d'être des romans doudou comme je les aime tant !



Voilà, cela me fait donc une belle PAL pour les vacances qui s'annoncent ! Les livres que je vous présente ne sont pas dans l'ordre (il n'y en a pas, je fais à l'envie), je ne suis pas sûre de tout lire, il est même possible que je lise certains livres qui ne font pas partie de cette liste. J'espère en tout cas que cet article pourra vous donner des idées pour vos lectures estivales !

Et toi ? Qu'as-tu prévu de lire cet été ? Dis-moi tout !

vendredi 23 juin 2017

Les figures de l'ombre - Margot Lee Shetterly


Bonjour, bonsoir !

Je vous retrouve aujourd'hui pour vous parler des Figures de l'Ombre de Margot Lee Shetterly. Je suis tombée sur ce livre un peu par hasard, au détour d'un rayon de supermarché. J'avais entendu parler du film qui allait sortir au moment de mon achat. Etant donné que le film avait l'air génial tant grâce à son intrigue que son casting.

J'ai acheté ce livre il y a peu. Je suis toujours en panne suite à ma lecture du tome 3 de Phobos mais j'ai bon espoir avec celui-ci. Il me tarde de me lancer et de découvrir cet univers. De bien des manières je m'attends à un roman comme La couleur des sentiments de Kathryn Stockett : l'époque, le contexte social, le sujet... J'ai terminé hier soir Le cirque des rêves. Ce matin je me suis levée un peu tard, alors que je prends mon petit déjeuner je me lance dans cette nouvelle lecture.

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Titre : Les figures de l'ombre
Auteur : Margot Lee Shetterly
Editions : Harper Collins
Date de parution : 1 février 2017
Résumé : " L'histoire extraordinaire de trois scientifiques Afro-Américaines qui ont propulsé les Etats-Unis en quête de la conquête spatiale. Les "ordinateurs de couleur" : tel était le descriptif de poste des mathématiciennes afro-américaines Dorothy Vaughan, Mary Jackson, Katherine Johnson et Christine Darden, employées à la NASA dans les années soixante. Armées de simples crayons, règles et calculatrices, très loin des ordinateurs hyper performants que nous connaissons aujourd'hui, ces quatre scientifiques ont permis la réussite de la mission de John Green en 1962 : il fut le premier astronaute américain en orbite, dix mois seulement après Youri Gargarine. Grâce à ces femmes, les Etats-Unis devaient prendre la tête de la course de la conquête spatiale. Pourtant, leurs noms sont restés inconnus du grand public pendant cinquante ans. Dans une Amérique des années soixante rongée par la ségrégation raciale (à la NASA, Blanc et Noirs ne déjeunant pas à la même table), sans compter le sexisme auquel elles devaient faire face, leurs carrière ont pour ainsi dire été oblitérées."






J'ai donc commencé cette lecture avec l'espoir de retrouver un peu de ce que j'avais tant aimé dans La couleur des Sentiments de Kathryn Stockett. Je m'explique : je m'attendais à un roman mettant en scène des personnages féminins noirs dans une Amérique où la ségrégation raciale fait loi, dans lequel ces mêmes personnages se montreraient forts et feraient changer les mentalités à leur échelle.

Evidemment, je me basais essentiellement sur le résumé et la bande-annonce que j'avais déjà vu passer à plusieurs reprises. Je savais qu'il s'agissait d'une histoire vraie mais je ne m'attendais à pas à ça...

Cette lecture a été une immense déception. En effet, loin d'une histoire vraie romancée, telle que je l'imaginais, il s'agit d'un recueil de faits réels. J'ai lu 100 pages en 10 jours avant de laisser tomber.

Attention, loin de moi l'idée de démonter un livre pour le plaisir. C'est pourquoi je me dois d'expliquer pourquoi je n'ai pas aimé le peu que j'en ai lu. Tout simplement parce qu'il s'agit d'un recueil de faits. A aucun moment la psychologie des personnages n'est développée, j'ai eu l'impression de me noyer dans les informations qui m'étaient données. Je n'ai pas réussi à différencier les personnages, j'ai passé mon temps à les mélanger, à ne pas savoir de qui on me parlait...

Bref, j'ai découvert un recueil de fait, ou tout était exposé de façon froide, avec des explications très détaillées quant au fonctionnement de la NASA, rien n'était expliqué quant à la personnalité des personnages et je n'ai pas réussi à m'éclaicir les idées quant à ce qui m'était raconté. c'est pourquoi je n'ai pas aimé cette lecture.

D'une certaine façon c'est de ma faute, j'aurais dû me renseigner un peu plus quant à ce livre. J'aurais peut-être découvert qu'il n'était pas fait pour moi et je me serais contentée du film. De plus j'ai dû être influencée par la bande-annonce qui vendait si bien le film.

Et toi ? Tu as lu Les figures de l'ombre ? Tu as aimé ? N'hésite pas à partager en commentaire !